Mysteries of the Unconquered Sun, , « On the Visual and the Vision: The Magdalene in Early Christian and Byzant. Chacune des deux questions reste ouverte, en particulier la seconde, que l’absence de peintures antérieures et d’éventuels rouleaux avec des miniatures rend spécialement épineuse. La majorité viennent de bâtiments de culte et sont de caractère religieux » (A. Perkins, The Art of Dura-Europos, Oxford, Clarendon Press, 1973, p. 34). 73 Pergola, « La discussa scena delle donne al sepolcro », p. 322-323. Ces lignes, qui ne sont bien visibles que sur le plan, sont considérées comme inexpliquées par KRAELING, The Excavations at Dura-Europos… The Christian Building, p. 69. 3 (Forschungen zur Islamischen Kunst 1), Berlin, D. Reimer, 1911. Dans la Doctrine d’Addaï se serait produite la fusion entre la figure de Judas Thaddée, évangélisateur de la Syrie selon une tradition apocryphe, et celle d’Addaï, qui aurait annoncé l’Évangile à Édesse et en Mésopotamie selon une tradition locale (ibid., p. 26). It is perhaps best known for the important finds unearthed during the excavations in the 1920s and 1930s sponsored by Yale University and the French Academy of Inscriptions and Letters. Même les habitations domestiques étaient de type oriental, avec une partie réservée aux femmes22. L’influence valentinienne se retrouverait aussi dans certains écrits gnostiques tels que l’Évangile de Philippe, de provenance syrienne33. J.-C.); voir également S. H. Werlin, Ancient Synagogues of Southern Palestine, 300-800 C. E. Living on the Edge (The Brill Reference Library of Judaism 47), Leiden, Brill, 2015, en particulier chap. 11 Pour une présentation générale et une bibliographie à jour, voir le volume de R. Hachlili, Ancient Synagogues : Archaeology and Art. 27La première scène est la plus débattue. 68 « Ce groupe ne se retrouve pas dans les images contemporaines, ce qui rend les comparaisons plus difficiles et fait qu’il est unique parmi les représentations de la région. ), Mariam, the Magdalene, and the Mother, Bloomington, Indiana University Press, 2005, p. 123-152 (p. 132). 6 Les références bibliographiques indiquées dans les notes ont été fortement réduites, à la lumière d’une sélection raisonnée en relation avec l’objectif de l’article. 21 J. Gascou, « The Diversity of Languages in Dura-Europos », dans: Chi – Heath (éd. Mélanges d’histoire romaine, de droit, d’épigraphie et d’histoire du christianisme [Collection de l’École française de Rome 43], Rome, École française, 1980, p. 607-627 [p. 621-622]). Bilan des recherches récentes », Comptes rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles-lettres 138/2, 1994, p. 395-420 ; ID., « Bilan des campagnes 1991- 1993 de la Mission franco-syrienne à Doura-Europos », dans : P. LERICHE – M. GELIN (éd. 81 En particulier Peppard, The World’s Oldest Church, chap. En d’autres termes, les images qui représentent les dogmes essentiels du péché originel et de la rédemption deviennent le centre de la décoration iconographique, précisément à cause de leur emplacement104. 36À travers ce parcours visuel, les catéchumènes ont eu la possibilité de visualiser les significations théologiques découlant de leur décision de devenir chrétiens : la victoire sur les forces du mal94, représentées par la puissance d’engloutissement de l’eau, dont le Christ se révèle victorieux en guérissant le paralytique de son infirmité95 et en sauvant Pierre de la noyade ; l’appartenance à une communauté chrétienne qui est le troupeau à côté du Bon Pasteur, lequel prend soin de chacune des brebis qu’il porte sur ses épaules, malgré son poids et sa taille, qui indiquent qu’il s’agit d’un animal adulte plutôt que d’un agneau ; la notion d’un chemin de vigilance, à réaliser avec des torches à la main, qu’il s’agisse de la procession des vierges ou de celle des myrophores ; l’attrait de l’eau vive qui est le Christ, rappelé avec humilité par la femme qui tire l’eau du puits, avant que les nouveaux baptisés ne s’immergent dans l’autre rite central du christianisme, la célébration eucharistique. Cette analyse, qui a le mérite de sortir de la logique qui traite l’image comme une adaptation en couleur de la parole écrite, ne tient cependant pas compte des images en elles‑mêmes, mais les « assujettit » encore à une littérature préexistante qui, en définitive, est mise en avant comme plus importante. 30Le choix des myrophores dans le baptistère « signifierait une interprétation de l’onction et de l’immersion baptismale comme expérience de mort et de résurrection74 ». Une histoire de l’Éternel dans l’art, Montrouge, Bayard, 20173, chap. 7] se nouait une séquence qui comprend trois éléments consécutifs, à savoir des femmes57, desquelles ne restent visibles que cinq paires de pieds disposés en ligne (mur est) ; l’extrémité inférieure des deux battants d’une porte à panneaux (mur nord, en face de la porte d’entrée) ; ce qui reste de trois figures féminines qui se dirigent vers un grand sarcophage surmonté de deux étoiles (mur nord). Emanuela Fogliadini, “Les peintures murales de la domus ecclesiae de Doura Europos : le premier cycle narratif chrétien”, Revue des sciences religieuses, 92/4 | 2018, 451-497. Retour à l'index. 12 : Dessin de la procession des femmes sur le mur nord du baptistère, Pl. Mais il y a une question cruciale, en amont de toute interprétation possible, qui régule la relation entre l’image et le texte. Ce manque se retrouve dans toute la littérature sur le sujet. De plus, on ne sait pas avec certitude quel rite baptismal était pratiqué par la communauté chrétienne locale et surtout on est ici en face de la première attestation d’une liturgie baptismale à laquelle des peintures religieuses sont associées dans le même espace. Les figures, de grande dimension, occupent l’espace entier du registre et suivent le même modèle de base : elles sont toutes vêtues du même habit, un chiton, ceint à la taille, qui couvre une tunique avec des manches longues et étroites, et elles portent sur la tête un long voile blanc. Ce contenu est une compilation d'articles de l'encyclop die libre Wikipedia. Malgré le peu de temps à disposition, l’expédition fut particulièrement fortunée : elle put découvrir l’inscription qui rendit possible l’identification du site et de mettre au jour certaines parties du sanctuaire, dont « le mur avec une peinture imposante très colorée, figurant un groupe grandeur nature de onze personnes participant au culte9 ». An Archaeology of Dura-Europos. Introducción a la soteriologia de los siglos II y III. Le parallèle avec le texte écrit appelle des précisions. [éd. Article. », dans : J. Oulhen (éd. Domus ecclesiae, littéralement « Maison de l'Église », est l'expression latine fréquemment utilisée pour désigner les premiers lieux de culte chrétiens construits entre le II e siècle et le IV e siècle, à une époque où le plan basilical ne s'était pas encore imposé. Il est également opportun de situer virtuellement les scènes par rapport aux catéchumènes, c’est‑à‑dire de se figurer quels épisodes ceux‑ci étaient destinés à voir une fois franchi le seuil du baptistère, dans l’aire qui leur était réservée pour ôter leurs vêtements, puis aux fonts baptismaux, et à la sortie du baptistère. La seule interdiction officielle et explicite, qu’on trouve en Occident, a été exprimée par le concile d’Orange en 441 : Ad baptisterium cathecumeni numquam admittendi (canon 19). C’est pourtant ce que vise cet article, qui ambitionne d’approfondir le lien entre les peintures et le rite baptismal. Ni leurs sujets, leurs inspirations, leurs mécènes ou leurs croyances personnelles, ni l’existence d’un texte sacré chrétien n’exigeaient qu’ils s’écartent des concepts et de la pratique artistiques qu’ils connaissaient » (J. 19 G. D. Kilpatrick, « Dura-Europos. Pour indiquer précisément une lampe à huile avec mèche, le grec a le terme λύχνος (luchnos). 18 J. 5On ne saurait traiter de Doura Europos sans rappeler la découverte fortuite et extraordinaire de cette cité ensevelie dans le sable des siècles : ce bref excursus permettra de mieux comprendre la richesse du matériel retrouvé, l’abondance des études scientifiques relativement récentes, qui sont potentiellement en devenir si devaient s’ouvrir de futurs chantiers archéologiques susceptibles de fournir de nouvelles données et d’enrichir les nombreux résultats déjà obtenus. On ne peut donc exclure que l’explication de ces représentations aux catéchumènes ait été organisée antérieurement, peut-être dans le baptistère lui‑même, juste devant les peintures murales. 69 Voir Peppard, The World’s Oldest Church, p. iii. The Middle Euphrates, Mesopotamia and Palmyra under Roman Control (Monographs in Classical Studies 7), London, Routledge, 2008, chap. Baptismal Imagery in Early Christianity: Ritual, Visual, and Theological Dimensions. En général, ce cycle a été mis en relation avec les textes bibliques et la liturgie baptismale. Mysteries of the Unconquered Sun, Oxford, University Press, 2006, chap. 41Il se pose enfin une question qui est rarement considérée dans ses implications les plus fondamentales : l’examen des peintures du baptistère de Doura Europos en tant que plus anciens témoins de l’iconographie cultuelle chrétienne, réalisées après deux siècles durant lesquels le christianisme a pratiqué l’aniconisme111. Elles empoignent de la main droite une torche tandis qu’elles tiennent de la gauche, au niveau du bassin, un contenant circulaire. Outre les fouilles archéologiques, la mission mène une politique de conservation, de mise en … 1 [Bibliothèque de la Pléiade 442], Paris, Gallimard, 1997, p. 92). Tra culti pagani e gnosi cristiana : itinerari storicoreligiosi sulle orme di Ugo Bianchi. Les dessins permettent de mieux comprendre les différents détails des épisodes respectifs. 99 En particulier en ce qui concerne l’image du Bon Pasteur. XVI, dans lequel la porte est close et sépare les vierges folles des vierges sages. Hommages à Yvon Garlan (Histoire), Rennes, Presses universitaires, 1997, p. 191-210 ; M. Spanu, « Una serie di fotografie aeree poco note di Dura Europos », Archeologia aerea. 82 La scène renvoie au Protévangile de Jacques (11, 1), à l’Évangile du Pseudo- Matthieu (9) et à l’Évangile de la Nativité de Marie (9). Les Romains modifièrent l’enceinte murale et transformèrent la partie nord de la cité en un véritable campement romain, avec un prétoire monumental, une grande maison pour le commandant, des logements pour les troupes, des thermes, un amphithéâtre de camp, un Champ de Mars et divers sanctuaires militaires, parmi lesquels celui qui était dédié à Mithra et à Jupiter Dolichenus. Data: 26 de outubro de 2008: Origem: Obra do próprio: Autor: Marsyas: Licenciamento. Between Rome and Persia. À ses pieds, dans l’angle gauche, Adam et Ève sont représentés au jardin d’Éden. Les ruines de Doura Europos conservent plus de peintures murales que toutes les cités du monde romain et oriental, à l’exception de Pompéi et d’Herculanum. Cette répétition donne de la solennité à la scène. Par ailleurs, le type de lieu dans lequel les chrétiens célébraient les baptêmes et l’eucharistie à Doura Europos, à savoir une domus ecclesiae — conséquence aussi d’une religion qui n’était pas encore officiellement reconnue comme licite —, s’inscrit bien dans le cadre d’un christianisme de conversion qui fut capable d’adapter les espaces domestiques pour pouvoir célébrer son propre culte. Les trafics des caravanes se réduisirent progressivement, tandis qu’augmentait la présence de troupes chargées de la défendre : entre la fin du iie et le début du iiie siècle ap. 15Mais la théorie la plus plausible sur les origines de la communauté chrétienne est qu’elle serait le fruit de la conversion, c’est‑à‑dire que la majeure partie des chrétiens le seraient devenus à Doura Europos. 26Les peintures murales présentes à cet endroit remplissaient incontestablement un rôle dans le processus initiatique des catéchumènes. La domus ecclesiae de Doura-Europos est un édifice de culte chrétien aménagé dans une ancienne maison particulière de l'îlot M8 de la ville de Doura-Europos sur l'Euphrate, en Syrie orientale. Français : Domus ecclesiae (église) de Doura Europos Média dans la catégorie « Dura Europos domus ecclesiae » Cette catégorie comprend 19 fichiers, dont les 19 ci-dessous. Effectivement, alors que durant l’ère séleucide le noyau initial de la population était constitué de descendants des colons macédoniens, qui parlaient grec, recevaient une éducation grecque, rédigeaient des documents publics, religieux et privés en grec et maintenaient officiellement les cultes de Zeus, d’Apollon, du fondateur de la cité Seleucos Nicator et de ses ancêtres20, à l’époque parthe, même si les hommes continuèrent à avoir des noms grecs, les femmes, quasiment sans exception, eurent des noms sémitiques21. 55 McClendon, « The Articulation of Sacred Space », p. 161. Il y a des reconstructions utiles, mais ce sont toujours des vues partielles, qui n’offrent pas d’image globale. 16 Les documents privés sur papyrus trouvés à Doura Europos et les graffiti des maisons privées fournissent une idée de la vie économique de la cité durant la période romaine, qui est celle d’une situation de bien-être ; les citoyens étaient en grande partie des commerçants, capables de prêter de l’argent et d’aller vendre leur marchandise à la campagne. J.-C., l’empereur romain Lucius Verus (130‑169 ap. 32 J.-C. Fredouille, Tertullien. » La première scène en face des catéchumènes était donc David en train de mettre à mort Goliath [pl. Si, d’un côté, ces conquêtes contribuèrent à former une société multi-ethnique et multi‑culturelle qui vécut la diversité sur le mode de la tolérance, d’un autre côté, elles aiguisèrent chez les habitants la crainte pour leur propre vie et la recherche d’une revanche dans l’au‑delà. V ; F. Boespflug, Dieu et ses images. 22L’interprétation la plus immédiate, qui a trait au combat spirituel, a été délaissée au profit du lien entre l’onction reçue par David, qui se retrouve, entre autres, explicitement représentée dans la synagogue, et l’onction baptismale des catéchumènes. The Parchments and the Papyri », Greek, Roman and Byzantine Studies 5/3, 1964, p. 215-225. Que dans le baptistère d’une maison privée chrétienne de la première moitié du iiie siècle aient été représentées des figures religieuses, liées à la liturgie baptismale, ce n’était pas quelque chose à quoi on pouvait forcément s’attendre112. Collana di studi storico-religiosi 2], Cosenza, L. Sectio A), Roma, Università Gregoriana, 1955-1966 ; ID., Cristologia gnóstica. La « contamination » des programmes iconographiques ne fait aucun doute : Il est avéré que le programme décoratif du baptistère de la domus ecclesiae de Doura Europos et celui de la synagogue de la même ville et de la même période trahissent une structure iconographique avec un centre d’intérêt constitué respectivement par la lunette de la vasque dans le baptistère et par la zone de la Torah dans la synagogue […] Ces milieux donc, avec ces programmes iconographiques, se proposaient comme des lieux d’enseignement, de « rappel » de l’histoire du salut, en regardant, bien sûr, cette histoire à partir d’horizons divers28. La Doctrine d’Addaï est la version syriaque des Actes de Thaddée, transmise par certains manuscrits des ve-vie siècles. M. Peppard soutient que non seulement l’on peut facilement expliquer la présence de David et de Goliath dans le baptistère, mais que dans un tel contexte c’est un épisode qui pouvait presque être attendu (« perhaps even be expected »). (Handbuch der Orientalistik 1/105), Leiden, Brill, 2013; S. Art and Judaism in the Greco-Roman World. 59 La représentation du baptistère de Doura se réfère à la version johannique, où la guérison du paralytique a lieu à la piscine de Bethzatha (Jn 5, 1-18). Une attention spéciale est donnée à chacune des peintures murales, à la discussion sur leurs sources bibliques, et à leur lien avec le rite baptismal, en cherchant à faire ressortir le fil rouge théologique qui les sous-tend. 23 A. Grabar, Le vie dell’iconografia cristiana. Contre les valentiniens, t. 1 : Introduction, texte et traduction (Sources chrétiennes 280), Paris, Cerf, 1981. Qui qu’elles soient, ce qui suit est évident, même dans leur état fragmentaire : elles forment une procession rituelle, elles se déplacent depuis le fond jusqu’au « tombeau bientôt vide » et aux fonts baptismaux, et la présence de bougies allumées et d’étoiles indique que c’est la nuit79. Emanuela Fogliadini, “Les peintures murales de la domus ecclesiae de Doura Europos : le premier cycle narratif chrétien”, Revue des sciences religieuses [Online], 92/4 | 2018, Online since 01 March 2019, connection on 20 January 2021. North – T. Rajak (éd. 2 (Bibliothèque de la Pléiade 516), Paris, Gallimard, 2005, p. 655-656. « [Marie] prit sa cruche et sortit puiser de l’eau. 29 Peppard, The World’s Oldest Church, p. 21. Un tel cycle se distingue des ensembles iconographiques des catacombes par le rapport qui s’établit entre les sujets et leur disposition murale, et par l’évidente priorité que certains sujets ont sur les autres. En s’appuyant sur les résultats des recherches qui le précèdent, le présent article se propose de mettre en valeur les peintures murales du baptistère en tant que cycle, évidemment pas au sens chronologique ni même thématique, mais comme un ensemble qui, à travers des images, est chargé d’exprimer le mystère chrétien en lien avec les rites liturgiques et les textes bibliques. Tra culti pagani e gnosi cristiana : itinerari storicoreligiosi sulle orme di Ugo Bianchi [Hierá. Notre recherche s’arrête sur certains éléments relatifs à la cité, entre le iie et le iiie siècle ap. 105 « Cet espace en apparence modeste avec ses peintures murales, souvent décrites comme rudimentaires dans la littérature moderne, était pour ses contemporains un espace sacré et chargé d’émotions qui améliorait ce qui était considéré à la fois comme un événement qui changeait la vie et qui était unique dans une existence » (McClendon, « The Articulation of Sacred Space », p. 161). , « Dura-Europos. , « La discussa scena delle donne al sepolcro », p. 319. , « La discussa scena delle donne al sepolcro », p. 321, n. 18. , « La discussa scena delle donne al sepolcro », p. 322-323. Cette façon de procéder a été reprise par Peppard, The World’s Oldest Church, qui s’inspire des modèles iconographiques du VIe siècle pour soutenir ses interprétations des scènes discutées (pour celle de la procession des femmes, p. 140-154 ; pour celle de la femme au puits, p. 162-179). 87 Peppard, The World’s Oldest Church, p. 32. À Doura Europos, par ailleurs, ce schéma iconographique est également présent dans la synagogue, dans l’épisode de Mardochée et Esther (Est 2), et dans le mithraeum77avec un grand groupe de guerriers à cheval qui se déplacent de manière compacte vers la scène de la tauroctonie. Cependant — même si cette identification est généralement considérée comme moins convaincante par les experts — la présence éventuelle de la Vierge recevant auprès du puits la première annonciation84, prenant peur, puis rentrant dans la maison, se mettant à tisser la pourpre, et voyant une nouvelle fois l’archange Gabriel qui lui parle serait également pertinente — une possible allusion savante à l’incarnation du Logos de Dieu et au mystère du salut que les nouveaux baptisés se préparaient à vivre pleinement avec la participation à l’eucharistie. Une telle découverte oriente évidemment la recherche vers d’éventuels modèles iconographiques, dont on a perdu toute trace et qui obligent les érudits à se tourner vers l’art des siècles suivants, non sans complications, moins liées au matériau artistique qu’au choix méthodologique lui-même. J.‑C., comme avant-poste militaire (« Doura », en langue sémitique, signifie forteresse ou citadelle)1, fut choisie comme une position stratégique2 en 303 av. Elle occupe une grande partie de la surface peinte du baptistère et son caractère dynamique invitait les catéchumènes à faire partie de la procession des femmes. Même M. Peppard, qui choisit comme titre pour son livre sur le baptistère L’Église la plus ancienne du monde — en supposant entre autres, de manière improbable, que la domus ecclesiae ait été une église —, malgré une analyse opportune et riche des scènes individuelles, ne les rapporte pas à l’aniconisme antérieur mais seulement à l’histoire de l’art chrétien des siècles suivants. et renvoie au site de voyagiste cityzeum. Carl Herman Kraeling (1897–1966), theologian, historian, and an American archeologist; born in Brooklyn on March 10, 1897 and died in New Haven in 1966; he is known for its publications on the synagogue and the Christian chapel of Doura Europos. Par contre, à Marino, en Italie, on trouve une fresque impressionnante. À son avis, il s’agit d’une composition élaborée à partir de l’antique légende syriaque dans laquelle convergent beaucoup de récits et de documents divers qui circulaient à l’époque de la rédaction finale. Français : Vue isométrique de la domus ecclesiae de Doura Europos. L’essenza cristologica dello gnosticismo, Roma, Gaetano Lettieri, 1996. Saint Ambroise semble indiquer qu’à Milan le baptistère était également utilisé pour les célébrations avant le baptême, auxquelles participaient les catéchumènes.

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