In 1898, the French writer Emile Zola challenged the government of France to do the right thing in an open letter entitled, J’Accuse. Que ce soit dans les cercles politiques, artistiques et littéraires, universitaires, journalistiques ou militaires, les attaques directes de Zola contre les pouvoirs publics et l'armée ont choqué ses contemporains. Mais Zola n'y fait pas œuvre d'historien ou de juriste. Dreyfus avait été jugé deux fois, en 1894 et indirectement lors du procès Esterhazy qui venait de se dérouler. Du reste, il semble que Zola ne croyait pas à la condamnation d'Esterhazy, d'après son meilleur ami, Paul Alexis, à qui Zola révèle, une semaine avant la fin du procès, sa certitude de l'acquittement du véritable traître. Probablement l'un des articles parus dans la presse les plus connus au monde[85], « J’accuse… ! Nombreux ont été ceux qui, devant une erreur, une injustice, une cause injuste à dénoncer, ont écrit après Zola leur « J’accuse… ! Find many great new & used options and get the best deals for 130524 J'accuse Emile Zola L'Aurore open letter Decor LAMINATED POSTER CA at the best online prices at eBay! Pour les dreyfusards, la nouvelle de l'engagement résolu d'Émile Zola est inespérée, et la violence conjuguée à la justesse du propos force chacun à prendre position, pour ou contre. L'Aurore, un journal montréalais fondé en 1866 et disparu en 1988 ; L'Aurore, un journal français fondé en 1897 et disparu en 1914 ; L'Aurore, un journal français fondé en 1944 et intégré au Figaro en 1985 ; Mais les grandes plumes avaient disparu : Honoré de Balzac, Guy de Maupassant, Gustave Flaubert ou même Alphonse Daudet, qui meurt à ce moment-là, en décembre 1897. Le principal collaborateur de Vaughan est Urbain Gohier, dont les outrances antimilitaristes feront fuir de nombreux lecteurs dreyfusards et provoqueront le départ de Clemenceau en 1899. Un homme de lettres s'engage résolument dans un combat pour la justice, politique et sociale. C'est que jusqu'à cette date, le romancier a ignoré pratiquement l'affaire Dreyfus. Émile Zola y reste fidèle jusqu'à sa mort, offrant même au quotidien la publication en feuilleton de son roman Fécondité, au retour de son exil londonien, en 1899[27]. J'accuse le général Billot d'avoir eu entre les mains les preuves certaines de l'innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de s'être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique et pour sauver l'état-major compromis. Témoin crucial du procès Zola, il comprend, à cette occasion, qu'une organisation visant à la défense des libertés individuelles doit être mise en place en France. Très agressif, le texte se veut une attaque des acteurs militaires de l'affaire. Sa famille organise sa défense et le véritable traître est identifié en novembre 1897 : c'est le commandant Walsin Esterhazy, fait reconnu par le lieutenant-colonel Georges Picquart, chef du service des renseignements militaires. L'article, distribué dès huit heures du matin, fait toute la « une » et une partie de la seconde page du quotidien, dont 200 000 à 300 000 exemplaires s'arrachent en quelques heures à Paris. Visitez eBay pour une grande sélection de l'aurore j'accuse d'emile zola. (1898). Souvent, les articles ne sont pas signés ; et lorsqu'ils le sont, c'est au bas de la colonne, même si son auteur est renommé. La famille avait été exclue, les premiers dreyfusards (Forzinetti, Lazare) simplement méprisés. Il s'ensuit un procès, duquel Zola est acquitté, ayant réussi à établir les mensonges du journaliste, et dans lequel il apparaît que l'état-major de l'armée est à l'origine de cette campagne contre Zola. Le support du texte d'Émile Zola est un jeune quotidien militant, le journal L'Aurore. Media in category "L'Aurore (newspaper)" The following 16 files are in this category, out of 16 total. », jugée injurieuse, l'emportant sur le fond[58]. Il ne dispose, en effet, d'aucune preuve en appui de ses accusations. Sur le plan financier, tout d'abord. Il s'est inspiré d'un dossier fourni en 1896 par l'écrivain Bernard Lazare. J'accuse le général Mercier de s'être rendu complice, tout au moins par faiblesse d'esprit, d'une des plus grandes iniquités du siècle. C'est donc en regard de la péroraison finale que la rédaction de L'Aurore choisit le titre qui va barrer la « une » du quotidien le lendemain matin[34]. La publication du pamphlet de Zola constitue l'heure de gloire du quotidien, par ailleurs d'une audience fort modeste. Journaliste passé par toutes les rubriques de nombreux journaux, y compris les faits divers, il y a acquis la maîtrise d'une écriture tournée vers l'efficacité. [email protected]. On notera le Livre d'hommage des Lettres françaises à Émile Zola, gros ouvrage de 500 pages réalisé à l'initiative d'Octave Mirbeau. Please try after some time. L'affaire Dreyfus commence à l'automne 1894 sur la base d'une lettre appelée « bordereau ». « J’accuse… ! » est une surprise pour les contemporains, surpris de lire une telle violence, un engagement aussi clair, sans aucune équivoque, mais aussi une telle exposition au danger, sous la plume d'un écrivain jusqu'ici rangé, estimé et tranquille[35]. Il a écrit dans ses notes : « Ma lettre ouverte [« J'accuse… ! ». Zola sait à quoi il s'expose et prévient le lecteur à l'avance. «J’accuse... » - une lettre ouverte publiee le 13 janvier 1989 dans le journal L'Aurore traite l’affaire Dreyfus qui joua un grand role social pendant les annees 1894 et 1899. La première conséquence de « J’Accuse… ! » sont retenus contre l'écrivain : « Première colonne, première page : « Un Conseil de guerre vient, par ordre, d'oser acquitter un Esterhazy, soufflet suprême à toute vérité, à toute justice. L'homme de lettres apparaît bien comme celui qui en est à l'origine pour la postérité. Le point culminant de cette persécution est atteint en 1899, au moment où la révision du procès Dreyfus étant entamée, les anti-dreyfusards se déchaînent. J'accuse les trois experts en écritures, les sieurs Belhomme, Varinard et Couard, d'avoir fait des rapports mensongers et frauduleux, à moins qu'un examen médical ne les déclare atteints d'une maladie de la vue et du jugement. » est entré au Panthéon journalistique comme l'exemple de sa puissance sur les foules et contre l'abus de pouvoir. Ces événements remontent à une période antérieure à la rencontre du père et de la mère d'Émile Zola. La composition typographique en a été particulièrement soignée. À partir de ce moment, l'enchaînement implacable des faits provoquera l'écroulement de l'édifice créé par les militaires, aboutissant à la révision du procès de 1894, moins d'un an après l'article écrit par le romancier[49]. ", page de couverture du journal l’Aurore, publiant la lettre d’Emile Zola au Président de la République, M. Félix Faure à propos de l’Affaire Dreyfus.jpg From Wikipedia, the free encyclopedia Tous ces effets de style apportent une vision dramaturgique, dans le but de retenir l'attention du lecteur, devant la grande longueur du texte. La troisième partie est consacrée à la collusion des pouvoirs publics afin de protéger le véritable traître en l'acquittant lors du conseil de guerre du 11 janvier[34]. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. L'indécision est grande dans les pouvoirs publics, qui hésitent à traduire l'écrivain devant le tribunal. Car tactiquement, Zola, aidé de Leblois, Clemenceau et de l'état-major de l'Aurore, joue un coup d'une certaine habileté. Cependant, l'engagement relatif d'Émile Zola a indigné une partie du lectorat du Figaro. Avant ses premiers contacts à l'occasion de l'affaire Dreyfus, Zola n'a jamais fait de politique, hormis un bref intermède à la chute du Second Empire, afin d'obtenir un poste de sous-préfet, sans succès. L'équipe de rédaction est réduite à une demi-douzaine de collaborateurs, provenant principalement des quotidiens la Justice, comme Gustave Geffroy, ou l'Intransigeant. La densité des informations contenues dans l'article et divers indices démontrant l'intention de Zola[N 10] font pencher plutôt pour une préméditation qui remonte bien avant le procès Esterhazy, fin décembre 1897[16]. » en deux jours, entre le 11 et le 13 janvier, sous le coup de l'émotion issue du verdict d'acquittement rendu au profit du commandant Esterhazy[13]. Bien que le président de la Cour interdise de parler de l'affaire Dreyfus, plus de cent témoins parviennent à s'exprimer. ». », lire A. Pagès. ». Pour son article, Zola opte pour un plan simple. En 1898, Émile Zola est un écrivain au sommet de la gloire. », s'imposant désormais comme un contre-pouvoir à part entière[66]. ». Mais le député catholique Albert de Mun, en interpellant le gouvernement tout au long de la journée du 13 janvier, force le ministre de la Guerre, le général Billot, puis le président du Conseil, Jules Méline, à se positionner en faveur de poursuites contre Zola. Bien que la presse soit encore à plus de 90 % anti-dreyfusarde en 1899[68], « J’accuse… ! Scheurer-Kestner et Clemenceau sont plus réticents, voire hostile pour ce qui concerne le vice-président du Sénat, estimant qu'il est hasardeux de se livrer au jury des assises[52]. to maintaining your privacy and will not share your personal information without Des pressions nombreuses incitent sa direction à informer le romancier que ses colonnes lui seront désormais fermées. Read "J'accuse" by Emile Zola available from Rakuten Kobo. Ces pétitions rassemblent aussi d'éminents scientifiques tel Émile Duclaux, directeur de l'Institut Pasteur[57]. Rien n'est là pour détourner l'attention du lecteur, aucune illustration. ", page de couverture du journal l’Aurore, publiant la lettre d’Emile Zola au Président de la République, M. Félix Faure à propos de l’Affaire Dreyfus.jpg 600 × 800; 163 KB J'accuse le général de Pellieux et le commandant Ravary d'avoir fait une enquête scélérate, j'entends par là une enquête de la plus monstrueuse partialité, dont nous avons, dans le rapport du second, un impérissable monument de naïve audace. Le premier, intitulé « M. Scheurer-Kestner »[N 5], paraît le 25 novembre 1897 et se veut un plaidoyer en faveur de l'homme politique courageux qui se dresse contre l'injustice de la condamnation du capitaine Dreyfus. La seconde « affaire Dreyfus », celle qui va passionner les foules pendant plusieurs années, vient de commencer. L'objectif de l'écrivain est de faire comprendre l'écheveau de l'affaire Dreyfus de la manière la plus lumineuse possible. Cet article, et les deux suivants, titrés « Le Syndicat »[N 6] le 1er décembre et « Procès-verbal »[N 7] le 5 décembre, restent sans effet notoire[N 8]. Rapidement, il acquiert la conviction que les formes légales n'ont pas été respectées lors des différentes étapes judiciaires qui ont mené à la condamnation de Dreyfus au bagne. C'est une première dans cette presse d'opinion d'habitude très modérée dans la forme, dont les grands éditoriaux dépassent rarement deux colonnes en première page. Il s’est inspiré d’un dossier fourni en 1896 par l’écrivain Bernard Lazare. En 1991, le manuscrit original[89] est racheté aux descendants de Zola 5 millions de francs avec la participation du fonds du Patrimoine du ministère de la Culture. Son fondateur et directeur, Ernest Vaughan, politiquement très marqué par Proudhon, avait adhéré à l'Internationale dès 1867. Surtout, son éloquence en fait l'un des éditorialistes à la fois les plus respectés et les plus craints de la presse parisienne[3]. », accentue le mépris dans la réplique[38]. L'innocence de Dreyfus doit être prouvée dans un nouveau procès, pas dans un journal. Seule concession typographique, les parties sont séparées par des astérisques, afin de concéder une petite respiration au lecteur[34]. J’accuse. Zola proclame dès le début l'innocence de Dreyfus : « Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. J’accuse est le titre d’un article rédigé par Émile Zola lors de l’affaire Dreyfus et publié dans le journal L’Aurore du 13 janvier 1898 sous forme d’une lettre ouverte au Président de la République Félix Faure. Mais toute la journée du 13 janvier, Albert de Mun, député conservateur, pousse le gouvernement à adopter une position claire. J'accuse le général de Boisdeffre et le général Gonse de s'être rendus complices du même crime, l'un sans doute par passion cléricale, l'autre peut-être par cet esprit de corps qui fait des bureaux de la guerre l'arche sainte, inattaquable. Le titre cesse de paraître lorsque la guerre éclate, le 2 août 1914, ses employés étant tous mobilisés[29]. ». Hand colored. L'engagement d'Auguste Scheurer-Kestner avait concentré un feu nourri de la presse nationaliste. may email you for journal alerts and information, but is committed Le premier procès se déroule du 8 au 23 février 1898, au travers de quinze audiences. If you're not a subscriber, you can: You can read the full text of this article if you: Institutional members Sur Zola et l'affaire Dreyfus jusqu'en 1898, lire H. Mitterand, La formule est d'Émile Zola lui-même dans « J’accuse… ! Celui-ci, révolté par l'iniquité faite au capitaine Dreyfus, se confie à son tour au vice-président du Sénat Auguste Scheurer-Kestner, mais tous deux décident de garder le secret faute de preuves positives[7]. », Zola devient la cible unique des anti-dreyfusards. L'Aurore défend en effet une vision formellement légaliste de l'affaire Dreyfus. » à Eugène Fasquelle, son éditeur. J'accuse (în traducere, Acuz) a fost o scrisoare deschisă publicată la 13 ianuarie 1898, în ziarul L'Aurore de către influentul scriitor Émile Zola. » est le titre d'un article rédigé par Émile Zola au cours de l'affaire Dreyfus et publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898 , n° 87, sous la forme d'une lettre ouverte au président de la République française, Félix Faure. Guy Canivet (premier président de la Cour de cassation). » occupe ainsi près d'un tiers de la surface utile de l'édition du 13 janvier 1898[34]. Insulté, traité d'« italianasse », caricaturé à outrance (des centaines d'articles et de caricatures paraissent, parfois même par journaux entiers), objet de menaces écrites et verbales, Zola subit ces foudres nationalistes et racistes, sans jamais renoncer[22]. The authors declare no conflicts of interest. Le titre est formé d'un seul mot, deux syllabes. ». Lippincott Journals Subscribers, use your username or email along with your password to log in. Aujourd'hui sur Rakuten, 7 L Aurore J Accuse vous attendent au sein de notre rayon . Elle ne l'intéressait pas, sauf à craindre la montée des périls antisémites qui le navraient[14],[N 4]. Ils ont mis leur célébrité au service de la cause défendue, sans souci des conséquences. » selon la graphie du titre en une du journal. Figure 1 – Google images [1] Zola, É. Mais le procès de Rennes est éprouvant pour les dreyfusards, proches du désespoir, et Zola continuera à lutter jusqu'à sa mort pour demander la réhabilitation d'Alfred Dreyfus[84]. Il semble toutefois n'avoir joué aucun rôle dans la publication du texte de Zola[24]. Mais il ne bouge pas, absorbé par les obligations de son ministère[71]. »[N 1] est le titre d'un article rédigé par Émile Zola au cours de l'affaire Dreyfus et publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898[1], n° 87, sous la forme d'une lettre ouverte au président de la République française, Félix Faure. Voir J’accuse...!, le texte complet sur Wikisource. J'accuse les bureaux de la guerre d'avoir mené dans la presse, particulièrement dans L'Éclair et dans L'Écho de Paris, une campagne abominable, pour égarer l'opinion et couvrir leur faute. Le jeudi 13 janvier 1898, le titre affiche ainsi le no 87[22]. » incarne encore aujourd'hui une œuvre à la fois artistique et littéraire. Mathieu Dreyfus en est informé et Lucie Dreyfus porte plainte contre Esterhazy. Du côté des militaires, les accusés désignés par le pamphlet d'Émile Zola, la réaction est encore plus dramatique. Scrisoarea deschisă „J'accuse” Ediţia ziarului polonez Życie relatând scrisoarea lui Zola și afacerea Dreyfus Mais l'adhésion au geste de Zola par la population dans son ensemble est tardif, la reconnaissance de son acte n'intervenant vraiment que dans la seconde moitié du XXe siècle[69]. "J'accuse" était une lettre ouverte publiée le 13 janvier 1898 dans le journal L'Aurore d'Émile Zola. Son passage au Figaro a été particulièrement remarqué, quotidien qu'il quitte officiellement le 22 septembre 1881 dans un article à la une, « Adieux »[N 2], pour se consacrer entièrement aux Rougon-Macquart. Seulement une journée après le verdict, les anti-dreyfusards n'ont pas le temps de fêter leur victoire que, déjà, les voilà à nouveau sur la défensive, Zola leur ayant repris l'initiative. Ludovic Trarieux, député puis sénateur de la Gironde, est nommé garde des Sceaux peu après la dégradation du capitaine Dreyfus, le 26 janvier 1895[70]. Cette lettre prouve que des fuites sont organisées vers l'ambassade d'Allemagne à Paris. Le texte dans toute sa rigueur, comme il sied dans les journaux d'opinion. Mais l'engagement de l'élite ne dépassera pas les 2 000 intellectuels[N 14], du fait des pressions et des risques importants sur les carrières[65]. Il s'est inspiré d'un dossier fourni en 1896 par l'écrivain Bernard Lazare. Get new journal Tables of Contents sent right to your email inbox, International Anesthesia Research Society, March 1, 2016 - Volume 6 - Issue 5 - p 107-110, J’Accuse! Cela montre comme cet article a transcende le temps et est devenu un des mieux connu pour son courage, sa passion et le scandale provoque. Zola, longtemps journaliste lui-même, a su employer efficacement cet outil qu'il maîtrise. Collaborateur de plusieurs journaux, il était devenu le gérant de l'Intransigeant en 1881, qu'il dut quitter à cause d'un différend avec son beau-frère, Henri Rochefort en 1888. Contrairement à une idée reçue selon laquelle l'article de Zola a reçu un accueil très favorable de la part de ses lecteurs, Zola doit faire face à une hostilité quasi générale dès le premier jour de sa publication[46]. All registration fields are required. » dans M. Sacquin (dir.). L'historiographie[41],[42] a souligné la rupture incarnée par « J’Accuse… ! Logé au 142, rue Montmartre[25], au troisième étage d'un immeuble en arrière-cour, les locaux sont modestes. Wolters Kluwer Health Comme la presse cherche le scoop et les rebondissements fort nombreux, des détails sans importances sont discutés par le menu au détriment de la vision globale du récit de « l'Affaire ». Cette organisation voit officiellement le jour le 4 juin 1898 et réunit les principaux intellectuels dreyfusards autour de son président, Ludovic Trarieux. Deux années passent[6]. Après le retrait du Figaro, et après avoir échoué dans ses contacts avec d'autres journaux, Émile Zola songe à publier son futur texte en plaquette, puisqu'il ne dispose plus de support de presse pour exprimer son indignation. ». Il prouve, en outre, que les documents sur lesquels Judet s'appuie sont des faux grossiers en écrivant trois articles dans L'Aurore des 23 janvier[N 16], 24 janvier[N 17] et 31 janvier 1900[N 18]. Zola leur raconte l'histoire complète. Ces assauts décidèrent tout de même Zola à intervenir dans Le Figaro de manière relativement modérée. «. Log in to view full text. La condamnation qui s'ensuit est cassée le 2 avril 1898. Il est innocent. " Presse. 800-638-3030 (within USA), 301-223-2300 (international) Mieux : son observation du monde politique le rend sceptique, et il gardera toujours une once de mépris et d'incrédulité face à un personnel politique beaucoup trop compromis à son goût.

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