Juifs sepharades et ashkénazes yeoudim sepharadim .ve ashkenazim. Toute l'activité culturelle s'arrête brusquement au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, mais Zamość restera reconnu pour ses riches traditions et comme le poète local Dawid Szyfman l'écrira: awira d’Zamość mechakim (L'air de Zamość donne de la sagesse)[19]. Mais au début du mois d'avril 1941, une loi ordonne aux Juifs habitant la Vieille ville et le quartier Lubelskie Przedmieście de déménager sous un mois à Nowa Osada (Nouvelle ville). non exclusivement affecté les juifs ashkénazes (les juifs grecs et, plus largement ceux des Balkans, d’origine et de culture séfarades, ont eux aussi été victimes du nazisme), ces derniers restent globalement majoritaires par rapport aux juifs séfarades. -- Recense plus de deux cent cinquante souches patronymiques, remonte à leur source et retrace l'histoire des patronymes juifs ashkénazes, séfarades, italiens et moyen-orientaux. Au XIXe siècle, plusieurs écoles juives fonctionnent en ville, et sous l'influence du mouvement de la Haskala, représentent un très haut standard d'éducation. Les conditions sanitaires sont telles qu'une épidémie de typhus se déclare au cours de l'hiver 1941-1942. Le responsable du Comité travail du Judenrat est Azriel Szafes, qui en raison de son poste, aura de l'influence et même développera des liens étroits avec Paul Wagner, le responsable allemand du travail forcé. Entre 711 et 1492, la totalité des territoires espagnols était dominée par les musulmans. *FREE* shipping on qualifying offers. Pour les associations, on trouve : l'hospice pour les personnes âgées et handicapées, fondé en 1907; le Gniazdo Sieroce (Le nid des orphelins) fondé en 1926 ; la Towarzystwo Ochrony Zdrowia Ludności Żydowskiej (Société pour la protection de la santé de la population juive) fondée en 1926 ; deux divisions du Linas Hatzedek (société de prêt gratuit) ; le Gemilut Chesed (acte de bonté) et la Chevra Chadisha (Société du dernier devoir), en charge des funérailles[12]. Ce groupe est envoyé par train à Belzec. Plusieurs journaux périodiques juifs paraissent à Zamość: le bimensuel Zamoszczer Sztyme (La voix de Zamość) fondé en 1928; l'organe du parti populaire sioniste Poale Zion droitiste, publié de 1937 à 1939; le bimensuel Zamoszczer Wort (Le mot de Zamość), un journal orthodoxe publié à partir de 1930; et deux périodiques de caractère religieux Habajer (Le puits) et Undzer Gajst (Notre âme)[18]. D'autres groupes suivront dans les quinze jours qui suivent, et le 2 novembre, tous ceux qui restent sont envoyés soit à Belzec soit à Sobibor. Au XVIIIe siècle, de nombreux rabbins célèbres travaillent ici, comme les rabbins Eliezer Lipman ben Menachem et Shlomo ben Moshe[3]. Suite à un réajustement de la ligne de démarcation entre la zone d'occupation allemande et la zone d'occupation soviétique, les Russes se retirent entrainant avec eux 5 000 Juifs fuyant les Allemands et décidés à émigrer en Union soviétique[22]. Watch Queue Queue En avril 1942, avant la première évacuation forcée, le nombre total de Juifs atteint 7 200-7 300[26],[27]. Les Juifs ashkénazes prennent rapidement l'avantage sur les Juifs séfarades qui perdent peu à peu leur position économique. Everyday low prices and free delivery on eligible orders. Elle donne la liste de 10 000 Juifs vivant à Zamość en 1940: guerres entre la Russie et l'Empire ottoman, guerre entre la Pologne et la Russie soviétique, Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_des_Juifs_à_Zamość&oldid=178979511, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Wikipédia:Article sans élément Wikidata associé, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Les Juifs vont emprunter des sommes importantes auprès des monastères de la région et des habitants de la ville, mais pendant de nombreuses années, ceux-ci ne pourront pas toucher les intérêts courus ni récupérer leur capital. À la fin de 1939 et au début de 1940, apparaissent les premiers décrets antisémites: les Juifs doivent porter un brassard blanc avec une étoile de David jaune dessus. À la suite de la répression de la révolte, les partis ouvriers sont dissous et plusieurs de leurs membres déportés en Sibérie. Élèves du lycée juif humaniste pendant un cour de chimie. Au début de mai 1943, les Allemands démantèlent les camps de travail forcé autour de Zamość, et les quelques 1 000 travailleurs, la plupart de Zamość, sont envoyés au camp d'extermination de Majdanek et immédiatement gazés. En 1590, en accord avec les privilèges donnés aux Juifs, la première synagogue en bois est construite à l'intérieur du quartier juif. Certains vivent dans l'hôpital. Au total 9 000 Juifs auront été transportés de Zamość à Bełżec [29]. À la fin du siècle, malgré une interdiction, certains vont s'installer en ville. Une milice formée de communistes locaux, dont trois membres juifs, est installée en ville afin de maintenir l'ordre. La première réunion du Judenrat se déroule dans les locaux de Linat Tsedek. Sarah : Mais nous alors, on est ashkénazes ou sépharades ? ». À 17 h, les Allemands fouillent le ghetto et toutes les personnes trouvées, cachées ou incapables de se déplacer sont abattues sur place ou dans la rue. Au début du XVIIe siècle il existe une rue des juifs (actuellement rue Zamenhof) à Zamość, où se trouve la synagogue, ainsi qu'une maison d'étude, le mikvé et un hôpital juif. Au début décembre des officiers de la Gestapo arrivent en ville pour organiser l'administration civile. Une importante source de données à caractère démographique et statistique concernant la communauté juive de Zamość pendant la période d'occupation a été publiée en 2001 à Jérusalem. Les Juifs ashkénazes prennent rapidement l'avantage sur les Juifs séfarades qui perdent peu à peu leur position économique. Elle est remplacée peu de temps après par une synagogue en pierre, construite au début du XVIIe siècle. Les soldats juifs de l'armée autrichienne s'engagent aussi dans des activités sionistes. Mizrahi ouvre une école Yavneh, la première école en hébreu moderne de la ville, qui va exister jusqu'en 1923. Les cultures juives Le 29 aout 1920, ses soldats tuent cinq Juifs : David Kahan, 65 ans, décapité au sabre ; Abram Finkielszejn, 65 ans ; Dreaszer, 43 ans ; Chana Sztohel, 65 ans, tuée à l'épée et Abram Mendel Goldszmi, 60 ans, dont les mains ont été tranchées et qui mourra de ses blessures. Les Allemands ordonnent au Judenrat de publier la liste de toutes les personnes âgées qui vont être déportées. La communauté juive de Zamość verse un total de 12 500 zlotys pour contribuer aux frais de la défense aérienne. En 1846-1847, les Juifs possèdent un établissement viticole, trois briqueteries, trois moulins à farine, une savonnerie, plusieurs scieries où les ouvriers employés sont tous juifs. Le 14 septembre, la ville tombe aux mains des Allemands qui immédiatement prennent 1 500 Polonais et Juifs en otage pour garantir leur sécurité en ville. Selon le Zamość Memorial Book, seul une cinquantaine de Juifs du ghetto de Zamość ont réussi à survivre. Le 7 octobre, l'armée allemande est de retour en ville. Dix-neuf d'entre eux tentent de retourner à Zamość, mais sont arrêtés par les Allemands à Janowce à deux km de Zamość. En 1920, 11 des 20 sociétés industrielles importantes de la ville appartiennent à des Juifs. La Gestapo aidée de la police juive fouille toutes les maisons et si la personne âgée n'est pas trouvée, un membre de sa famille est pris à sa place. En plus, entre les deux guerres, de très nombreuses entreprises artisanales appartiennent à des Juifs. Les Juifs ashkénazes sont arrivés un siècle plus tard et ont par leur nombre rapidement supplanté la communauté sépharade d'origine. La communauté toute entière se mobilise pour aider ceux qui n'ont plus de toit pour dormir. La situation contribue à la création d'une culture locale spécifique tirant ses sources des traditions ashkénazes et séfarades. Ce mouvement est amplifié après l'assassinat par des milices polonaises antisémites de deux Juifs qui avaient servi dans l'armée polonaise. Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, le poste de rabbin est occupé par R. Mosze Yehoshua Heszel Wahl, décédé en 1873, auteur de Bet Moshe ; Nachman Szlomo Halevi, auteur de Ateret Szlomo, qui partira à Jérusalem et y mourra ; R. Aryeh Yehuda Yakov Majzeles, qui exercera après à Piotrków Trybunalski ; R. Szlomo Zalman ; R. Josef Szlomo Szabtai Halevi Horowitz (1861-1943), rabbin de Zamość de 1889 à 1928, un descendant direct du Hozeh de Lublin et un des fondateurs de la yeshiva Yagdil Hatorah. Un an plus tard, le nombre de Juifs présents a chuté à 152, et en 1947 il ne reste plus que 5 Juifs dans la ville. Les corps sont rassemblés et enterrés au cimetière juif par les travailleurs de la section enterrement du Judenrat. L'enregistrement s'effectue dans le village voisin de Janowce. En 1657, on compte 19 maisons dans cette rue. Il existe aussi en ville un réseau de kołokotnik, des établissements de formation pour le groupe le plus pauvre de la population. Des groupes importants de réfugiés juifs en provenance de Volhynie et de Russie, territoires dévastés par les révoltes cosaques et par les guerres entre la Russie et l'Empire ottoman trouvent un abri sûr entre ses murs. Le recensement effectué en octobre 1939 par le Judenrat fait état de 4 984 personnes. Il s'amuse à faire du cheval parmi les ouvriers et à leur tirer dessus uniquement par plaisir, en tuant quelques-uns. À l'été 1940, les gendarmes et les policiers allemands ainsi que la Gestapo encerclent Zamość et rassemblent tous les Juifs pour un contrôle de papiers. 26 likes. Ces médecins et chirurgiens séfarades fréquentaient à la cour du roi et autres puissants personnages des Juifs italiens et allemands tels Simon Ashkenazy, Efraïm Fischel, Saül Walh ou Elie Montalto, des humanistes (souvent doublés de diplomates) qui tous avaient fait leurs études en Italie, étaient des talmudistes et des connaisseurs de Maïmonide. Plusieurs douzaines d'institutions charitables et religieuses sont sous sa supervision, comme les deux synagogues avec le Beth Midrash (centre d'étude de la Torah) et trois mikvés (bains rituels). Des unités de l'armée polonaise sont envoyées à Zamość pour mater la rébellion. En février 1940, le Joint envoie 16 000 zlotys et à Pessa'h, il rajoute de la nourriture et des matzot. Léa : La Diaspora est l'exil des juifs sépharades qui étaient originaires d 'Espagne d'où l’appellation « sépharade » qui signifie « Espagne » en hébreu. Presque toutes les organisations sociales, les bibliothèques publiques, les mouvements et partis politiques sont actifs dans le domaine culturel et éducatif, comme: Union des écoles juives; l'Association culturelle et éducative juive Kultur Lige (Ligue de la culture); l'Organisation culturelle sioniste Tarbut (Culture) ; le Mouvement des jeunes socialistes juifs Frajhait (Liberté) et la ligue juive d'éducation populaire. Avec l'autorisation des autorités allemandes, un bureau de poste est ouvert à l'intérieur du ghetto, permettant de recevoir des lettres et des colis de Pologne et de l'étranger. Get this from a library! Le responsable de l'opération est le chef de la Gestapo de Zamość, Bruno Meyers, aidé par l'officier SS, Gotthard Schubert. On compte en plus 37 blessés graves, de nombreuses femmes et jeunes filles violées et la plupart des maisons juives pillées[5]. Malgré cela, à la fin du XIXe siècle, le nombre d'adeptes du judaïsme hassidique croit de façon considérable. - Histoire Orale. Le comité établit aussi une école avec deux enseignantes, Ernesta Kahn et Ewa Zymberg, qui tiendra jusqu'en avril 1942. En 1917, une conférence régionale sioniste avec des représentants des villes avoisinantes a lieu. Les déportation vers les camps de la mort. Mais les différences sont surtout culturelles et géographiques, elles sont apparues suite à la diaspora. Au début 1941, il forme une police juive composée initialement de 10 agents, la majorité d'entre eux étant de jeunes hommes ayant servi dans l'armée polonaise. Même si les Juifs séfarades ont obtenu l'autorisation de former leur propre communauté juive indépendante, certains se sont mélangés avec les Juifs ashkénazes et d'autres ont quitté la ville. Après cette première déportation, il reste encore environ 2 000 Juifs dans le ghetto, dont les membres du Judenrat et leurs employés ainsi que les personnes qui étaient au travail pendant la rafle. Le Judenrat a pour but d'administrer la population juive et de servir d'intermédiaire entre les autorités nazies et la population juive. Il n'est pas séparé du reste de la ville, sa frontière symbolique est juste définie par la voie de chemin de fer qui traverse les rues Lwowska, Obwodowa et Orlicz-Dreszera. Par la suite, les rapatriés juifs en viendront à se détacher du groupe pied-noir pour affirmer une identité spécifique : « séfarades ». “Nous avons travaillé avec l’histoire orale et les histoires des gens qui nous ont aidé à identifier certains des endroits que nous faisons découvrir pendant la visite », précise Moses. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, avec l'accroissement de la population juive, de nouvelles restrictions leurs sont imposées sur leurs droits au logement. Juifs ashkénazes: related to this theme (6 resources in data.bnf.fr) Broader concept (1) Juifs. L'officier SS Dolf se montre particulièrement cruel. Les quelques 3 000 Juifs rassemblés place du marché sont conduits vers 21 h en procession hors de la ville jusqu'à la gare où les attendent 30 wagons à bestiaux pour les emmener au camp d'extermination de Belzec. Pendant les sept jours précédant le retour de l'armée allemande, la région, sans gouvernement, est la proie à des gangs antisémites qui attaquent les Juifs les accusant d'avoir collaborer avec les Russes et d'être traitres à la Pologne. Sarah : Mais nous alors, on est ashkénazes ou sépharades ? Les Juifs séfarades ou simplement Séfarades (parfois orthographié Sépharades), sont les membres des communautés juives historiques habitant ou issus de la péninsule Ibérique. Un groupe de 500 personnes présentes est envoyé à Wysokie à 20 km de Zamość. Les suivantes se dérouleront au centre communautaire juif. La pharmacie de l'hôpital dessert tous les habitants du ghetto. Cette cantine fonctionnera jusqu'à la liquidation du ghetto à l'automne 1942. D'autres groupes sont envoyés dans différents camps de travail forcé dans la région de Lublin.
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